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Très réputé dans les programmes médicaux, l’ionogramme est un examen de laboratoire de biologie médicale. Son l’objectif est d’analyser la concentration en électrolytes d’un liquide organique. Il se décline généralement en deux types que sont l’ionogramme sanguin et l’ionogramme urinaire. Le premier se veut le plus fréquemment prescrit pour contrôler l’équilibre hydro-électolytique de l’organisme. Le second est connu pour optimiser la concentration en électrolytes ou ions dans les urines. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’ionogramme et ses contours, lisez jusqu’à la fin cet article !

Ionogramme : qu’est-ce que c’est ?

Comme évoqué plus haut, il faut entendre par la terminologie de ionogramme un examen de laboratoire de biologie médicale destiné à passer sous contrôle la concentration en électrolytes d’un liquide organique. Il s’agit notamment du sang, des urines et du liquide céphalo-rachidien. Ces derniers ne sont que des acides, des sels, des bases susceptibles de se démarquer en solution pour former des ions. Les ions en question se déclinent en deux types à savoir :

les cations (ions positifs attirés par la cathode) qui comprennent :

  • le sodium Na+,
  • le potassium K+,
  • le calcium Ca2+,
  • le magnésium Mg2+.

les anions (ions négatifs attirés par l’anode) composés :

  • du chlorure Cl-,
  • des bicarbonates HCO3-,
  • des phosphates HPO42-,
  • de l’acides organiques,
  • des sulfates SO42-,
  • des protéines.

ionogramme

 

Ionogramme : importance

L’ionogramme est en réalité un examen couramment demandé en raison de son utilité dans le dépistage des troubles ioniques. Il s’agit des symptômes qui naissent des maladies hormonales, rénales, iatrogènes, des troubles d’hydratation et celles gastro-intestinaux (vomissements, diarrhée).

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Les troubles ioniques surviennent également des malnutritions, ainsi que tout problème lié à l’équilibre acido-basique de l’organisme. En gros, cet examen intègre les éléments de surveillance d’un patient sous traitement (diurétiques par exemple). L’ionogramme requiert deux types d’examen que sont l’ionogramme sanguin et l’ionogramme urinaire qui sont tous deux d’une grande utilité remarquable.

Ionogramme sanguin

Considéré comme l’un des examens les plus demandés, le ionogramme sanguin est un test très commun correspondant à la concentration des principaux constituants ioniques du sang (ou électrolytes). Ces derniers sont entre autre :

  • le sodium (Na),
  • le potassium (K),
  • le calcium (Ca),
  • le chlore (Cl),
  • le magnésium (Mg),
  • les bicarbonates (CO3).

Il est recommandé de façon routinière dans un contexte de réalisation d’un bilan de contrôle. L’ionogramme sanguin est également prescrit pour favoriser le diagnostic d’un malade présentant des symptômes comme un œdème. Cela désigne une accumulation de fluide. En outre, les nausées et vomissements, la faiblesse, la confusion ou encore l’irrégularité du rythme cardiaque sont des cas qui requiert cet examen.

 

Ionogramme sanguin : son utilité

Si l’ionogramme sanguin est fréquemment demandé, c’est en raison de son efficacité dans la surveillance de l’équilibre hydro-électolytique de l’organisme. Autrement dit, l’équilibre entre les divers ions et l’eau. Et cet équilibre ne dépend principalement que des reins qui filtrent les urines; mais la respiration, la peau et le système digestif y jouent également un rôle important.

Cependant, au même moment que se réalise l’ionogramme sanguin, le professionnel de santé recommande un ionogramme urinaire. Et ce, en vue de détecter la part des reins dans les éventuels troubles métaboliques présentés sur l’ionogramme sanguin. À préciser que, lors de cet examen, le taux d’ammonium, de phosphore et de fer peut être également déterminé.

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L’ionogramme urinaire

En raison de son utilité dans l’évaluation du rôle des reins dans les éventuels déséquilibres métaboliques, cet examen est le plus souvent prescrit en même temps que celui sanguin. L’ionogramme urinaire, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est ce qui permet de doser le taux d’électrolytes ou ions dans les urines. Les principaux ions étudiés sont :

  • le sodium (natriurie)
  • le potassium (kaliurie)
  • le chlore (chlorurie)
  • le calcium (calciurie)

Aussi, faut-il notifier que pendant un ionogramme urinaire, les concentrations en bicarbonate, en phosphore, en magnésium, de même que la durée ou encore la créatinine peuvent être également soumis au dosage.

 

Comment se préparer et dérouler un tel examen ?

L’admission à cet examen n’est subordonnée à aucune condition particulière. Cependant, il est déconseillé de rester à jeun. Le déroulement de l‘examen consiste à prendre du sang, souvent dans le pli du coude pour ensuite passer à son analyse.

L’analyse du sang recueilli au cours de l’examen se focalise sur les éléments essentiels de l’organisme.

  • Sodium

Il s’agit d’analyser l’augmentation du taux de sodium dans le sang. Encore connu sous l’appellation d’hypernatrémie, elle peut être relative à une déshydratation par perte digestives, à une diminution de l’apport hydrique. Cette hypernatrémie est également liée à une surcharge en sodium, à une sudation importante.

  • Potassium

Encore appelée hypokaliémie, une augmentation du taux de potassium est souvent induite par une supplémentation en potassium ou par l’utilisation des médicaments anti-inflammatoires, antihypertenseurs, etc. L’analyse s’intéresse aussi à une baisse du taux de potassium sanguin souvent entraînée par les vomissements, diarrhée, etc.

Autres éléments analysés au cours de l‘ionogramme, il s’agit du chlore, du sodium et du magnésium.